Quand la Mercedes 190 Évolution 2 redéfinissait la compétition automobile

25 octobre 2025

Un chiffre, une silhouette, un rugissement. La Mercedes 190 Évolution 2 n’a jamais eu besoin de s’excuser pour sa place sur la grille. Dès sa conception, cette machine n’a fait aucun compromis : tout, depuis la molette du volant jusqu’au moindre boulon, respirait la compétition. On ne parle pas ici d’une voiture « améliorée » mais d’une bête de course taillée pour transformer chaque virage en défi, chaque ligne droite en démonstration de force.

L’arrivée de la Mercedes 190 Évolution 2 a rebattu les cartes de la course automobile, tout simplement. Imaginée pour dominer les courses de tourisme du début des années 90, elle incarnait l’alchimie rare d’une puissance décoiffante et d’un raffinement mécanique impressionnant. Sur la piste, la 190E 2.5-16 Evolution II croisait le fer avec les grands noms du secteur, transformant chaque week-end de DTM en affrontement d’anthologie.

Avec ses lignes taillées pour fendre l’air et son bloc de 235 chevaux, cette voiture n’a pas seulement changé les règles du jeu ; elle a obligé tout le monde à revoir sa copie. Les pilotes, galvanisés par ses performances, n’avaient qu’une obsession : repousser la limite. Et chaque course devenait un spectacle que personne n’oubliait.

Une icône née pour la compétition

La Mercedes 190 E 2.5-16 Evo II, conçue par Mercedes-Benz, s’impose dès sa présentation au Geneva Motor Show de 1990. Son objectif est limpide : s’imposer sur le championnat DTM. Soutenue par l’expérience et le savoir-faire allemand, cette berline s’attire immédiatement l’attention du paddock. La version route développe 235 chevaux, une signature qui force le respect. L’aileron arrière a tout d’un manifeste aérodynamique, laissant la concurrence dans son sillage.

Mercedes-Benz ne s’est pas contenté d’un design racé : la 190 E Evo II est une véritable arme de piste. L’aileron, bien au-delà d’un effet esthétique, apporte une stabilité imperturbable dès que la vitesse grimpe. Aussi sereine sur l’asphalte d’une route ouverte que dans la tension d’un circuit, elle ne laisse place au doute sur ses ambitions.

Bien plus qu’une voiture de route

C’est dans la fournaise des circuits que la 190 E 2.5-16 Evo II laisse sa trace. En DTM, la variante compétition flirte avec les 300 chevaux. Pour comprendre la place de ce modèle dans le monde des courses, voici quelques repères marquants :

  • Présentation : Geneva Motor Show, 1990
  • Participation : DTM (1990-1994)
  • Puissance : 235 ch en version route, 300 ch pour la compétition

Alignée face aux Alfa Romeo 155, Audi V8, BMW M3 et Ford Sierra Cosworth, la 190 E Evo II tient tête sans faiblir. En 1992, HWA la pousse à 380 chevaux pour tenir tête à une rivalité toujours plus affutée. Un geste révélateur de la détermination de Mercedes à rester au sommet.

Mais l’histoire de la 190 E Evo II ne se résume pas à un palmarès ou à des chiffres. Elle incarne la preuve éclatante que l’alchimie entre ingénierie pointue et recherche de performance peut hisser une voiture jusqu’au panthéon de la course.

Un concentré de technologie et de performance

Dans les années 90, la Mercedes 190 E 2.5-16 Evo II trône au sommet. En version route, ses 235 chevaux remuent l’admiration, mais c’est en mode course, jusqu’à 300 chevaux, qu’elle se dévoile vraiment.

Sa recette : moteur quatre cylindres musclé, boîte manuelle à cinq rapports, suspension indépendante, freins à disque ventilés et gestion électronique précise. Rien n’a été laissé au hasard, le comportement en piste frise l’insolence.

L’année 1992 marque un nouveau bond : boostée à 380 chevaux par HWA, la 190 E Evo II rivalise sans complexe avec les ténors de la discipline. L’optimisation aérodynamique, le calibrage pointu de la mécanique, chaque détail a été affiné pour offrir une tenue de route chirurgicale.

Version Puissance
Routière 235 ch
Course 300 ch
Améliorée (1992) 380 ch

La 190 E 2.5-16 Evo II condense, mieux que n’importe quelle autre, l’esprit des années 90 sur les circuits. Elle reste le symbole d’une époque où la précision mécanique conjuguée à la passion du pilotage ouvrait de nouveaux horizons.

compétition automobile

Une empreinte inaltérable sur le sport automobile

En DTM, la Mercedes 190 E 2.5-16 Evo II a aussitôt marqué les esprits, portée par des pilotes comme Kurt Thiim, Fritz Kreutzpointner ou Klaus Ludwig. Le simple fait d’évoquer ces noms crée une tension, un souvenir intact dans chaque paddock d’Europe.

En 1992, la démonstration est totale : la 190 E 2.5-16 Evo II s’impose en DTM avec sa version de 380 chevaux. Elle tient la dragée haute devant une meute d’adversaires, Alfa Romeo 155, Audi V8, BMW M3, Ford Sierra Cosworth, Renault 21 2L Turbo ou encore Porsche 911, preuve que la réussite est le fruit d’une évolution méthodique et de réglages millimétrés sur l’ensemble du véhicule.

Un palmarès qui force le respect

Pour mesurer la trajectoire de cette voiture culte, quelques dates-clés s’imposent :

  • 1990 : Lancement de la 190 E 2.5-16 Evo II
  • 1992 : Victoire décisive en DTM
  • 1993 et 1994 : Maintien au plus haut niveau du championnat

Mais la 190 E 2.5-16 Evo II ne s’est pas contentée des circuits officiels. Elle s’est aussi illustrée lors du Silvretta Classic Rallye Montafon, pilotée par Shareen Raudies, confirmant son aura auprès des connaisseurs et collectionneurs.

Sur le fil entre histoire et performance pure, cette voiture demeure l’exemple même de l’alliance entre maîtrise technologique et adrénaline sportive. Qu’on l’admire dans un musée ou rugissant lors d’un événement, elle laisse derrière elle un sillage que le temps, décidément, ne semble pas effacer.

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